En juillet dernier, l’Université de Strasbourg s’est vue décerner le label « Bienvenue en France » pour la qualité de son accueil des étudiants internationaux avec 3 étoiles, soit le nombre maximum délivré pour ce label. Cette obtention, pour quatre ans, a déjà permis de renforcer certains dispositifs dès cette rentrée. Le point avec Irini Tsamadou-Jacoberger, vice-présidente Relations internationales, et Rachel Blessig, directrice des Relations internationales.
De quelle manière l’Université de Strasbourg s’est-elle engagée dans cette démarche ?
Irini Tsamadou-Jacoberger : Très vite après l’annonce faite par le Premier ministre en novembre 2018 du lancement de la stratégie « Bienvenue en France », l’Université de Strasbourg a décidé de s’y engager. L’amélioration des conditions d’accueil des étudiants internationaux portée par cette labellisation est une préoccupation quotidienne dans notre établissement, qui compte 20 % d’étudiants étrangers, soit plus de 10 000 personnes. Pour monter le dossier, il a fallu fédérer l’ensemble des vices-présidences, des composantes et des services centraux qui interviennent pour l’accueil des étudiants étrangers, dans toutes les structures de l’université.
Rachel Blessig : La démarche pour l’obtention de ce label a consisté en une autoévaluation de l’ensemble des modalités d’accueil : la qualité et l'accessibilité de l’information, les dispositifs de l’offre de formation et d'accompagnement des enseignements, la qualité de la vie de campus et la qualité de suivi post-diplômant.
Quels sont les principaux enseignements de cette autoévaluation ?
I. T.-J. : Malgré notre bonne connaissance de cette thématique, répondre à ce label a été pour nous l’occasion d’engager un nouveau chantier pour avoir un état des lieux très précis et de qualité de notre approche de l’accueil, de relever les bonnes pratiques et d’en faire profiter l’ensemble de la communauté. Rebecca Valeri, chargé de mission Relations internationales à la Direction des relations internationales (DRI) sur ce dossier, a réalisé un travail de synthèse remarquable.
R. B. : Pour répondre à cet appel, il a fallu recenser l’ensemble des bonnes pratiques mais également donner des éléments concrets et des preuves de leur mise en œuvre. Les Correspondants relations internationales (Cori) ont joué un rôle important. Très réactifs, ils ont su apporter les exemples, documents de synthèse et explications pour démontrer la qualité de la mise en œuvre. Au final, c’est un document de plus de 600 pages que nous avons constitué et qui a été déposé fin juin 2019.